Mission archéologique française d'Enkomi-Alasia

Zone d'identification

Type d'entité

Collectivité

Forme autorisée du nom

Mission archéologique française d'Enkomi-Alasia

Forme(s) parallèle(s) du nom

Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions

Autre(s) forme(s) du nom

Numéro d'immatriculation des collectivités

Zone de description

Dates d'existence

1947-1970

Historique

De 1947 à 1951, la mission française a été associée aux représentants du gouvernement chypriote l'association ayant pour titre officiel "French archaeological mission and Cyprus government joint expedition to Enkomi". Détentrice du permis officiel de fouille, elle était prépondérante dans l'association. Par la suite, elle a été patronnée par le Collège de France. Le principal maître d'œuvre de ces fouilles a été F. A. Schaeffer.

Enkomi est un site archéologique situé dans la partie occupée de l'île de Chypre, près de Famagouste. Le site est constitué d'une importante ville entourée de remparts cyclopéens.
La phase d'occupation s'étend pendant l'âge du bronze moyen et récent : du XIXe siècle av. J.-C. jusqu'au XIe siècle av. J.-C. C'est à ce moment-là que la ville fut abandonnée au profit de la ville voisine de Salamine.

Lieux

Statut juridique

Fonctions et activités

La Mission archéologique française a repris ses recherches dans la région du delta de la rivière Pediacos, non loin du village chypriote actuel d’Enkomi, au nord de Famagouste. C’est ici que la mission a retrouvé l’emplacement de la capitale de l’île du temps de l’Âge du bronze contemporaine du nouvel empire égyptien (XVIème-XIème siècle av-J-C). Cette cité populeuse et riche don l’existence était attestée par des inscriptions en cunéiforme trouvées en Égypte, en Syrie (à Ugarit et à Mari) et dans l’Anatolie hittite avait disparu sans laisser aucune trace sur le terrain. Un grand nombre d’antiquités et des inscriptions d’une écriture encore inconnue y ont été découvertes. Pendant les recherches actuellement en cours, le quartier sud de la ville fut exploré et un grand nombre d’installations industrielles dégagées : fours de potier, fonderies de bronze et des métiers non encore identifiés. Au centre de la ville, un important bâtiment public construit à l’aide de gros blocs de pierres de taille admirablement assemblés commence à apparaître actuellement sous nos pioches. L’aile ouest contient un sanctuaire dédié au culte de la Lune et de la Fécondité. Au milieu de la cella est dressé un grand croissant lunaire découpé dans une plaque de calcaire blanche, les cornes dirigées vers le bas. Au pied de l’idole, les fidèles déposaient des offrandes dont certaines furent retrouvées in situ, notamment la statuette en terre cuite peinte d’une déesse nue d’un style osé, un phallus, ainsi qu’un bas-relief en pierre constituant une frise de faucilles en bronze grande nature. Ce lieu de culte était en activité durant le XIIème siècle avant notre ère comme l’attestent les nombreux cachés gravés, les scarabées d’origine égyptienne et l’abondante céramique caractéristique de la période de transition de l’Âge du bronze à l’Âge du Fer qui y furent recueillis.

Textes de référence

Organisation interne/Généalogie

Contexte général

Zone des relations

Zone des points d'accès

Occupations

Zone du contrôle

Identifiant de la notice d'autorité

FRAEPMOM-MAFENK

Identifiant du service d'archives

Règles et/ou conventions utilisées

Statut

Niveau de détail

Dates de production, de révision et de suppression

Langue(s)

Écriture(s)

Sources

Notes relatives à la mise à jour de la notice

  • Presse-papier

  • Exporter

  • EAC